On lit

Offrandes musicales, Michel Tremblay

Je suis une grande admiratrice de l’œuvre de Michel Tremblay. Ce dernier ne fait pas exception, j’aime sa plume. Dans ce livre il nous décrit l’amour qu’il a pour la musique classique et l’opéra. Il dépeint avec humour certains spectacles qu’il a vu de 1954 à 2019. Nous voyageons de Montréal à New York, de Vegas à Key West, en passant des sanglots aux rires. Michel a eu une chirurgie au cerveau en 1998 qui l’a laissé sourd de l’oreille gauche et le tympan de son oreille droite a été percé en sautant dans un lac quelques années plus tard, sa relation avec la musique a donc changé. Maintenant, il regarde la musique parce que sans elle, il ne survivrait pas. À lire que vous soyez adeptes ou non du genre musical.

Le jeu de l’oiseau, Sylvie Drapeau

Dans ce livre, on sent bien le phénomène de la descente vécue par les membres d’une famille qui subissent de la violence. Ce père est absent, mais lorsqu’il se retrouve à la maison, il est très violent avec sa femme. Deux enfants, des jumeaux (fille et garçon) qui s’inventent des jeux afin de s’éloigner de leur réalité. Le temps passe et ils se rendent compte de leur situation familiale et du regard des autres sur eux. Une mère silencieuse, effacée qui aime ses enfants plus que tout, mais qui a un grand défi à relever : se sortir de cette situation très difficile.  Finalement, elle le fera avec ses enfants et surtout avec brio. Un livre qui nous fait réfléchir sur la violence que peuvent vivre les enfants.

Enlève la nuit, Monique Proulx

Le beau Markus sort d’une communauté qui n’est pas nommée dans le livre, mais que l’on soupçonne d’être un juif hassidique. Markus d’une grande bonté réussi à s’en sortir avec de grands défis tout en étant une belle personne attachante remplie de bienveillance et sans jugement. Une belle histoire pleine de tendresse qui vaut la peine d’être lue.

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