Rencontre avec une bénévole inspirante

Tout a commencé alors que Anne-Marie Morel étudiait au programme d’études internationales; un programme exigeant que les étudiants fassent du bénévolat et s’engagent dans la communauté. Le premier projet personnel qu’elle a organisé était un Rase-o-thon pour la Société Canadienne du cancer. Ensuite, elle a travaillé pour la campagne de la jonquille et aussi pour le Relais pour la vie. Il faut dire que sa mère était alors atteinte du cancer ce qui expliquait sa motivation à s’impliquer pour cette cause.
Pour Anne-Marie Morel le bénévolat est une passion contagieuse. C’est ça avoir l’entraide dans le sang et changer le monde à sa façon un geste à la fois. (Photo Depositphotos)

Puis, il y a eu sa grand-mère avec qui elle était très proche; elle l’appelait chaque semaine, l’aidait beaucoup avec la technologie et était toujours là pour elle. Lorsque la pandémie débuta, sa grand-mère est décédée. Les funérailles ont eu lieu via Internet et Anne-Marie trouva cela très difficile à accepter. Elle ressentait un grand vide. De plus, elle déménagea dans une nouvelle région; c’était une autre grosse adaptation. Comme elle le dit si bien, elle a toujours eu la fibre de relation d’aide en elle et ce besoin est toujours là. Elle voulait donc continuer de s’impliquer dans la communauté et faire une différence auprès des gens.

Elle a donc approché le Centre d’action bénévole Gatineau pour poser sa candidature pour faire du bénévolat. Elle a commencé à faire des télé-bonjour, un projet qui consiste à faire un appel téléphonique à des personnes âgées qui vivent de l’isolement. Elle a deux clients soit une dame de 90 ans et un homme de 91 ans. Donc, depuis 2020, chaque semaine, elle communique avec eux à raison de 1 heure par semaine chacun. À Noël, elle fait une petite visite et leur apporte une carte et un petit cadeau.

Maintenant, Anne-Marie fait des visites en personne à raison de 2 à 3 heures par semaine pour partager un café, un repas ou même faire une sortie au restaurant. Étant étudiante à temps plein complétant une maîtrise en santé mentale à la TELUQ, le bénévolat est essentiel pour elle puisque comme elle dit: « ça me recentre sur ce qui compte vraiment, c’est un besoin essentiel pour moi et j’ai tellement de belles choses à partager et à apprendre ».

« C’est comme devenu des membres de ma famille, dit-elle. Ça me permet de retrouver ma grand-mère, de tisser des liens avec des personnes âgées dans le besoin. Ça me fait sortir de mon quotidien dit-elle et ça me fait un bien énorme. »

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