Raymonde Carpentier, Gracefield
Pour Raymonde Carpentier, qui est entre autres impliquée dans l’organisme Aux goûts du jour (Les œuvres de charité) de Gracefield, le but du bénévolat est de rendre les gens plus heureux autour d’elle. « J’ai toujours été impliquée. Quand mes enfants étaient jeunes, c’était à l’école, puis petit à petit, j’ai découvert autre chose », raconte-t-elle. En septembre, Mme Carpentier a reçu un prix hommage de la Table de concertation des aînés et des retraités de l’Outaouais (TCARO) pour son implication bénévole.
Selon elle, le bénévolat est un gros travail d’équipe. « Tu ne peux pas faire du bénévolat tout seul. Le bénévolat existe parce qu’il y a des personnes qui se mettent ensemble pour essayer d’améliorer le sort des gens les plus démunis de notre société, pour rendre le monde plus heureux en offrant les services pour répondre à leurs besoins », explique-t-elle.
Mme Carpentier, qui s’implique notamment à la Table de développement sociale Vallée-de-la-Gatineau) pour l’aide alimentaire, estime que le bénévolat comporte de nombreux bienfaits. « Ça nous fait sortir de notre solitude et on sort de là grandit, avec plus de compassion », affirme-t-elle. Selon elle, il est important que chacun puisse apporter sa petite part pour essayer de changer la société dans laquelle on vit. Même une heure par semaine est utile, insiste-t-elle. Raymonde Carpentier
Johanne Chaput, Sainte-Agathe-des-Monts
Johanne Chaput s’implique au Centre d’action bénévole Laurentides, notamment pour la popote roulante, car elle adore cuisiner. « J’aime ça m’occuper du monde, faire du bien aux gens, faire plaisir. Ça nous occupe et on se sent utile », dit-elle.
« Quelle que soit la disponibilité, tout le monde est le bienvenu, lance-t-elle d’entrée de jeu. La petite heure qu’une personne va donner ça va faire du bien à quelqu’un. » Pour Johanne Chaput, le bénévolat est très valorisant et elle aime beaucoup rencontrer des gens qui viennent de partout dans la région.
« On n’est pas payé, mais quand on apporte un plat à quelqu’un et que la personne nous dit merci, ça fait vraiment plaisir. J’aime ça côté humain », ajoute-t-elle.
Monique Guindon, Buckingham
Monique Guindon est « tombée dans le bénévolat » il y a plus de 25 ans. « Toute ma vie était centrée sur ma famille puis en 1995 ç’a été le déclic avec l’Opération Nez rouge. Je suis en amour avec le bénévolat! », confie-t-elle. Des Grands Feux du Casino au Festival de montgolfières en passant par la Gatineau Loppet, cette grande bénévole a donné du temps à de nombreuses causes au fil des ans.
« Notre paye c’est d’avoir du plaisir et des sourires. C’est important de trouver le bon bénévolat pour chacun, indique Mme Guindon, qui fait bénévolement du transport pour des rendez-vous médicaux. Je dis tout le temps essaye le et si ça ne convient pas il y a plein d’autres options. »
« Moi ça me tient occupé, j’ai besoin d’un calendrier plus que jamais!, lance-t-elle en riant. Mon style à moi c’est que si je n’ai pas le feu sacré j’arrête. C’est important d’avoir du plaisir. » Attention, prévient-elle, quand tu attrapes la piqûre du bénévolat, ça ne part plus!